ABSURDE

L'EXISTENTIALIME EST UN HUMANISTE
Jean Paul SARTRE
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Jean Paul SARTRE
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Jean Paul SARTRE
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Jean Paul SARTRE
L'EXISTENTIALIME EST UN HUMANISTE
Jean Paul SARTRE
RHINOCEROS IONESCO
L’action se déroule dans une ville paisible. L’oeuvre s’ouvre ainsi sur un dimanche matin, Bérenger et Jean entrent en scène. Ce sont deux amis de longue date. Bérenger est plutôt timide. Il exerce la fonction d’employé de bureau. Jean, quant à lui, a un ego surdimensionné. Les deux amis se trouvent dans un café, en terrasse. Jean, le prétentieux, critique Bérenger. Pour lui, ce dernier manque cruellement de personnalité et cela ne va plus du tout. Bérenger tente de se défendre sans grande conviction. Brusquement, un rhinocéros déboule sur la place. Quelques habitants suivent cette course effrénée. Il s’agit d’une ménagère, d’un logicien, du patron du café, d’une serveuse ou encore d’un vieux monsieur. Une fois le rhinocéros passé, ils retournent vaquer à leurs occupations, comme si de rien n’était.
Bérenger aime secrètement sa collègue nommée Daisy. Il la voit passer devant le café. Il voudrait tout lui avouer mais n’y parvient pas. Il est complexé par Dudard, un deuxième collègue. Il pense que, contrairement à lui, Dudard a toutes ses chances de séduire Daisy.
L'ETRANGER
Albert CAMUS
« Acte 1
Estragon , un vagabond est assis par terre et se débat avec une chaussure trop étroite. Survient, Vladimir, un autre clochard . Il est très heureux de retrouver Estragon qu’il a quitté la veille. Les deux hommes se mettent à parler de chose et d’autre. Estragon est obnubilé par sa chaussure qui lui fait un mal horrible. Vladimir, lui, médite sur le suicide, la culpabilité, la repentance. Ils attendent tous deux la venue improbable de Godot. Ils ne savent pas vraiment qui il est , mais espèrent qu’il apportera une réponse à toutes leurs attentes.
Celui-ci n’arrivant pas, Vladimir et Estragon se mettent à parler, comme pour occuper le temps, comme pour combler le vide et le silence qui surviendraient si la parole n’était pas présente. Ils se disputent, se réconcilient et parlent aussi du suicide.
Au lieu de Godot, deux nouveaux personnages apparaissent : Pozzo et Lucky, le second étant, comme un chien, tenu en laisse par le premier. Pozzo fouette Lucky et l’injurie. Il semble représenter le pouvoir et l’autorité. Lucky, lui, parait être son esclave. Pour distraire Vladimir et Estragon, Pozzo demande à Lucky de danser et de penser à voix haute. Puis ils s’en vont laissant seuls Vladimir et Estragon.
Un jeune garçon apparaît et annonce à Vladimir et Estragon que Godot ne viendra pas ce soir, mais peut-être demain.
Acte 2
Le second acte ressemble étrangement au premier. L’action se déroule le lendemain au même endroit , à la même heure. Quelques changements sont pourtant perceptibles.
L’arbre compte maintenant quelques feuilles. Les deux clochards Vladimir et Estragon imitent Pozzo et Lucky. Puis ces deux derniers réapparaissent . Le premier est devenu aveugle et le second est frappé de mutisme. Le jeune garçon effectue une nouvelle visite. Il affirme pourtant n’être pas venu la veille. Il informe les deux clochards que Godot reporte à nouveau son rendez- vous. Vladimir et Estragon songent à se pendre, mais la ceinture d’Estragon n’est pas assez solide.
Les dernières répliques de la pièce sont les mêmes que celles de la fin du premier acte : Vladimir demande : « Alors, on y va ? » et Estragon de lui répondre : « Allons-y ! »
L’absurdité traite ici du dialogue et non l’espace, néanmoins l’espace joue un rôle primordial et devient alors sujet à l’absurde: c'est un lieu qui n’est ni décrit ni nommé, seuls existent les éléments perçus par les personnages, l’arbre notamment, qui est ici l’indicateur de temps, permettant au lecteur de s’accrocher à une chronologie qui semble perdue au fil de la pièce. Résonne ici un discours sur la condition humaine et la propension à croire ce que nous n’avons pourtant jamais vu. L’ENNUI est le thème autour duquel gravite les personnages; qui, en proie à l’incompréhension de ne pas voir apparaître Godot, conversent et agissent de manière absurde, de sujets triviaux, même de sujets graves tels que la mort, comme si tout était normal.
"Certains rêves sont faits pour passer de façon fuguasse
et puis disparaitre "
"Les rêves semblent vrai tant qu'on est dedans ce n'est qu'au réveil qu'on remarque ce qu'ils avaient d'étrange."
II
Un homme, qui courait dans la rue, trébuche et tombe : les passants rient.
On ne rirait pas de lui, je pense, si l’on pouvait supposer que la fantaisie lui est
venue tout à coup de s’asseoir par terre. On rit de ce qu’il s’est assis involon-
tairement. Ce n’est donc pas son changement brusque d’attitude qui fait rire,
c’est ce qu’il y a d’involontaire dans le changement, c’est la maladresse. Une
pierre était peut-être sur le chemin. Il aurait fallu changer d’allure ou tourner
l’obstacle. Mais par manque de souplesse, par distraction ou obstination du
corps, par un effet de raideur ou de vitesse acquise, les muscles ont continué
d’accomplir le même mouvement quand les circonstances demandaient autre
chose. C’est pourquoi l’homme est tombé, et c’est de quoi les passants rient.
Voici maintenant une personne qui vaque à ses petites occupations avec
une régularité mathématique. Seulement, les objets qui l’entourent ont été
truqués par un mauvais plaisant. Elle trempe sa plume dans l’encrier et en
retire de la boue, croit s’asseoir sur une chaise solide et s’étend sur le parquet,
enfin agit à contresens ou fonctionne à vide, toujours par un effet de vitesse
acquise. L’habitude avait imprimé un élan. Il aurait fallu arrêter le mouvement
ou l’infléchir. Mais point du tout, on a continué machinalement en ligne
droite. La victime d’une farce d’atelier est donc dans une situation analogue à
celle du coureur qui tombe. Elle est comique pour la même raison. Ce qu’il y
a de risible dans un cas comme dans l’autre, c’est une certaine raideur de
mécanique là où l’on voudrait trouver la souplesse attentive et la vivante
flexibilité d’une personne. Il y a entre les deux cas cette seule différence que
le premier s’est produit de lui-même, tandis que le second a été obtenu artifi-
ciellement. Le passant, tout à l’heure, ne faisait qu’observer ; ici le mauvais
plaisant expérimente.
Toutefois, dans les deux cas, c’est une circonstance extérieure qui a
déterminé l’effet. Le comique est donc accidentel ; il reste, pour ainsi dire, à la
surface de la personne. Comment pénétrera-t-il à l’intérieur ? Il faudra que la
raideur mécanique n’ait plus besoin, pour se révéler, d’un obstacle placé
devant elle par le hasard des circonstances ou par la malice de l’homme. Il
faudra qu’elle tire de son propre fonds, par une opération naturelle, l’occasion
sans cesse renouvelée de se manifester extérieurement. Imaginons donc un
esprit qui soit toujours à ce qu’il vient de faire, jamais à ce qu’il fait, comme
une mélodie qui retarderait sur son accompagnement. Imaginons une certaine
inélasticité native des sens et de l’intelligence, qui fasse que l’on continue de
voir ce qui n’est plus, d’entendre ce qui ne résonne plus, de dire ce qui ne
convient plus, enfin de s’adapter à une situation passée et imaginaire quand on
devrait se modeler sur la réalité présente. Le comique s’installera cette fois
dans la personne même : c’est la personne qui lui fournira tout, matière et
forme, cause et occasion. Est-il étonnant que le distrait (car tel est le person-
nage que nous venons de décrire) ait tenté généralement la verve des auteurs
comiques ? Quand La Bruyère rencontra ce caractère sur son chemin, il
comprit, en l’analysant, qu’il tenait une recette pour la fabrication en gros des
effets amusants. Il en abusa. Il fit de Ménalque la plus longue et la plus minu-
tieuse des descriptions, revenant, insistant, s’appesantissant outre mesure. La
facilité du sujet le retenait. Avec la distraction, en effet, on n’est peut-être pas
à la source même du comique, mais on est sûrement dans un certain courant
de faits et d’idées qui vient tout droit de la source. On est sur une des grandes
pentes naturelles du rire.
Mais l’effet de la distraction peut se renforcer à son tour. Il y a une loi
générale dont nous venons de trouver une première application et que nous
formulerons ainsi : quand un certain effet comique dérive d’une certaine
cause, l’effet nous paraît d’autant plus comique que nous jugeons plus natu-
relle la cause. Nous rions déjà de la distraction qu’on nous présente comme un
simple fait. Plus risible sera la distraction que nous aurons vue naître et
grandir sous nos yeux, dont nous connaîtrons l’origine et dont nous pourrons
reconstituer l’histoire. Supposons donc, pour prendre un exemple précis,
qu’un personnage ait fait des romans d’amour ou de chevalerie sa lecture
habituelle. Attiré, fasciné par ses héros, il détache vers eux, petit à petit, sa
pensée et sa volonté. Le voici qui circule parmi nous à la manière d’un
somnambule. Ses actions sont des distractions. Seulement, toutes ces distrac-
tions se rattachent à une cause connue et positive. Ce ne sont plus, purement et
simplement, des absences ; elles s’expliquent par la présence du personnage
dans un milieu bien défini, quoique imaginaire. Sans doute une chute est
toujours une chute, mais autre chose est de se laisser choir dans un puits parce
qu’on regardait n’importe où ailleurs, autre chose y tomber parce qu’on visait
une étoile. C’est bien une étoile que Don Quichotte contemplait. Quelle
profondeur de comique que celle du romanesque et de l’esprit de chimère ! Et
pourtant, si l’on rétablit l’idée de distraction qui doit servir d’intermédiaire, on
voit ce comique très profond se relier au comique le plus superficiel. Oui, ces
esprits chimériques, ces exaltés, ces fous si étrangement raisonnables nous
font rire en touchant les mêmes cordes en nous, en actionnant le même méca-
nisme intérieur, que la victime d’une farce d’atelier ou le passant qui glisse
dans la rue. Ce sont bien, eux aussi, des coureurs qui tombent et des naïfs
qu’on mystifie, coureurs d’idéal qui trébuchent sur les réalités, rêveurs
candides que guette malicieusement la vie. Mais ce sont surtout de grands
distraits, avec cette supériorité sur les autres que leur distraction est systéma-
tique, organisée autour d’une idée centrale, — que leurs mésaventures aussi
sont bien liées, liées par l’inexorable logique que la réalité applique à corriger
le rêve, — et qu’ils provoquent ainsi autour d’eux, par des effets capables de
s’additionner toujours les uns aux autres, un rire indéfiniment grandissant.
BRAINSTORMING
des Enchanteurs
Tout comme leurs homologues italiens, les futuristes Russes étaient fascinés par le dynamisme, la vitesse, l'énergie des machines modernes et la vie urbaine.Le futurisme est un mouvement littéraire et artistique européen du début du xxe siècle (de 1909 à 1920), qui rejette la tradition esthétique et exalte le monde moderne, en particulier la civilisation urbaine, la machine et la vitesse.
Georges ROUSSES
Artiste, photographe et plasticien, il travail sur une série de photo consistant a transformer, modifier, embellir, colorer des espaces vides. Comme une illusion d’optique il nous présente diverses installations qui transforme notre vision d’un espace. Dans cette photo Georges ROUSSES a décider d’apporter de la couleur là où il n’y en avait pas et de quelque part changer la nature du lieu.

Comme une passerelle, une entrée, un passage vers un monde magique et enfantin. Une pause dans notre vie qui pendant quelques instants nous transportera ailleurs, dans un autre monde voisin au notre; l’imagination. En effet comme la petite maison sur le rond point, les palmiers et le « château » ibis, cette installation nous propose une autre manière de voir ce qui nous entoure et nous tant la main afin d’explorer quelque chose jusqu’a lors inconnu.
« Un assemblage absurde d’éléments qui composent le paysage ».
Ici nous est présenté l’oeuvre d’un inconnu qui part de simples moyens, tache de transformer notre quotidien en quelque chose de burlesque, la rue devient scène de théâtre. On peut s’imaginer un monde de petits personnages vivant avec nous et habitant les murs de nos villes. Encore une fois cette oeuvre nous incite a porter un nouveau regard sur ce qui nous entoure. Elle met l’accent sur quelque chose qui n’existe pas, ou peut être pas, car si ce monde magique n’existe pas en réalité, n’existe t’il pas au travers de notre imagination ?
Vladimir KUSH
Départ du bateau aile
Ce tableau représentant un bateau volant, voguant vers on ne sait où aux ailes de papillons appelle à la symbolique du voyage imaginaire. Ces ailes de papillons semblent vouloir s’envoler, et comme quelque chose de fragile disparaitre à tous moments. Les éléments de l’absurde sur notre site, acteurs d’une scène burlesque peuvent par un simple manque d’intérêt disparaître et laisser ce manège comique à l’état de simple rond point.
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